Comprendre

 

Sur le temps d’une journée, les participants sont groupés en petites équipes encadrées d’accompagnateurs. Ils iront glaner des informations, écouter des histoires/témoignages, tester une activité, questionner un voisin ou encore gouter une spécialité, selon un plan qui leur est remis. 

Ethnopoly s’apparente à un grand jeu de piste avec une dimension déterminante d’échange et de découverte. En fin de journée, les équipes se rassemblent, ainsi que les participants du quartier dont les lieux auront tenu lieu de « point de rencontres ». C’est l’heure d’un moment festif où tous peuvent témoigner à chaud de leur expérience.

NB: le déroulé est toujours adapté aux choix de l’organisateur.

Le concept et les règles du jeu Ethnopoly sont flexibles et s’adaptent aux contextes et aux possibilités de chaque entité organisatrice. Celle-ci n’est jamais seule dans cette aventure : l’association a pour mission de l’accompagner dans son projet.
Vous choisissez votre degré d’assistance !

 

Un jeu pour différents publics

Le jeu se prête particulièrement bien à un public d’enfants, mais il peut être adapté pour s’adresser à d’autres types de publics (adultes de tous âges, migrants, personnes en situation de handicap).

 

Les valeurs d'Ethnopoly

Grâce aux multiples rencontres que font les participants au cours de la journée, Ethnopoly mise sur les émotions, les images positives et l’échange de vive voix pour promouvoir des valeurs telles que la tolérance, le respect et l’ouverture vers l’autre.

Il s’agit surtout de faire vivre aux participants la diversité culturelle et d’encourager une certaine prise de conscience sur les différentes façons de s’intégrer dans la société.

Le jeu agit comme un catalyseur pour créer un terrain propice au bien-être de la communauté locale, dans sa diversité et ses différences.

Organisé en équipes, il favorise le dialogue et la compréhension entre les personnes de différentes cultures.

 

 

Quelques exemples

Exemple 1: jeu avec actions d'intégration

Schaffhouse – Mai 2004
150 participants

Projet mené par le groupe de travail du quartier Birch et les organisateurs du projet « Impulstage gegen Gewalt und Rassismus ».

Les jeunes participants se sont directement mobilisés pour le projet. Le projet s’est organisé en collaboration avec les grandes organisations des jeunes Cevi/Pfadi, des communautés d’églises, des centres de quartiers et des écoles qui, à leur tour, ont fait campagne auprès des jeunes.

Près de la moitié des participants avait moins de 12 ans. Ceux-ci étaient accompagnés par des adultes.

Il y avait, à côté des visites de postes, des activités appelées « épreuves libres » : dès le poste de départ, les groupes pouvaient résoudre de petites épreuves ayant un rapport avec le thème de l’intégration et de la culture et ainsi collecter plus de points.

Les règles du jeu se basaient fortement sur celles du jeu célèbre « Monopoly », auquel Ethnopoly doit aussi en partie son nom. Comme les maisons et les hôtels du damier, les groupes pouvaient décider au niveau de chaque poste, s’ils voulaient acquérir des « actions » d’un poste. Les autres groupes qui visitaient plus tard les mêmes postes, devaient accorder au premier une location sous forme de monnaie de jeu « ethnos ». Le gagnant fut celui qui avait accumulé la plus grosse somme d’ethnos à la fin du jeu.

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Exemple 2: collaboration avec les écoles

Berne – Octobre 2006
500 participants

Dans le cadre du lancement d’Ethnopoly se sont rassemblés plus de 500 élèves entre 13 et 16 ans à la place fédérale où ils ont été regroupés en groupes de 4. Ils ont reçus des billets de transports public valables toute la journée, un plan de la ville et une liste d’environ 70 postes sur laquelle ils pouvaient choisir librement le poste qu’ils voulaient visiter.

La visite de chaque poste était récompensée par une assiette de prime sous forme de points. Avec l’aide des dés lors des visites, les groupes pouvaient acquérir des points supplémentaires. Tout le jeu a été coordonné par une centrale téléphonique : à la fin de chaque visite les groupes devaient appeler une des 12 lignes de téléphone. Ainsi les visites ont été enregistrées dans un logiciel spécialement conçu pour Ethnopoly et le nombre de points était automatiquement calculé. Dans les semaines suivant le jeu, une équipe d’Ethnopoly a visité chaque classe participante au jeu et a dispensé 3 périodes de cours sur le thème de l’intégration. Les points rassemblés lors du jeu par les membres de la classe étaient convertis en argent réel. Les classes pouvaient  avec l’aide de cet argent réaliser de petits projets d’intégration qui ont été planifiés pendant les leçons avec les équipes d’Ethnopoly.

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Exemple 3: ancrage dans le quartier

Plan-les-ouates – (agglomération de Genève) Mars 2009
245 participants

Organisation dans le quartier par une classe de 10ème.

Le projet fut planifié et réalisé par les élèves d’une classe de 10ème année. Le jeu en lui-même était un travail de projet dans lequel en plus de l’organisation d’autres tâches – comme la documentation à travers un film et la conception d’affiches publicitaires – devaient êtres réalisées.

En plus de la classe qui était responsable du projet, d’autres organisations et institutions de Plan-les-Ouates se sont impliquées depuis le début. L’extraordinaire ancrage local a donné au projet un aspect particulier. Cela s’est répercuté aussi sur le budget dont la commune a pris une grande partie en charge.

Le jour du lancement, les élèves âgés de 9 à 11 ans se sont réunis dans la cour de l’école.
Ils furent répartis en groupes de 6 et accompagnés par une personne adulte. Le jeu s’est déroulé essentiellement dans le quartier  autour de l’école. Ainsi, tous les postes pouvaient être visités à pied. Contrairement à d’autres projets, les élèves avaient un parcours préétabli chez les familles à visiter et il n’y avait pas de points à gagner.

Le jour du jeu fut couronné par une grande fête de quartier avec différentes prestations culturelles et des spécialités culinaires de toute sorte.

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